Avril 2007 - Concours de Nouvelles

C'est bien ce qui me semblait ...

Bon je réserve ma place de juge si je poste pas à temps ... ^^

Que dire si ce n'est que... disons... 5 jours!!!! Hop hop hop!

Eh, oh, du calme! Toi non plus tu n'as pas posté que je sache!


Allez: mon histoire!

voyage dans la Gueule de l'Enfer

Theris s'est fait exilé de Kanionka par son frère, le seigneur de Kanionka, sur le prétexte d'avoir tué sa petite amie. ce qui n'est pas faux, puisque Theris a commandité l'assasinat. Il pourra revenir chez les siens dans deux ans. Son ami d'enfance, Rajinka, l'a rejoint sur la route.
Or, depuis voila deux semaines, des bandits les prennent en chasse. Le duo s'est réfugié dans les montagnes, espérant semer les poursuivants.


La journée s'annonçait mal. Les poursuivis n'avaient pas pris une miette d'avance sur les poursuivants. Et à en voir l'aisance avec laquelle ils franchissaient les obstacles, c'étaient des habitués de la montagne. Theris jura et retourna au campement. Raginka l'y attendait.
-Alors? demanda-t-il.
-Toujours là. Et toujours aussi entêtés. Si on reprends pas la marche, ils nous tomberont dessus dans deux heures.
-Mais c'est pas possible! s'exclama-t-il. On est sur le Mont Funeste! Comment peuvent-ils oser nous courser en un endroit pareil?
-Je n'en sais pas plus que toi.
En réalité, Theris avait bien une idée derrière la tête. Si ils étaient aussi obstinés, c'est sans doute que les capturer, tuer ou les dieux seuls savent quoi étaient une mission que l'on leur avait confié, et peut-être même avaient-ils été payés pour ça. Quand au commanditaire... ce n'était pas difficile à deviner.
Raginka partit en éclaireur, comme d'habitude, tandis que Theris reprenait la route, la mine sombre. Theris souriait peu, mais là, il n'avait aucune raison de sourire. Il jeta un regard en arrière et constata que les mercenaires étaient bien plus agiles que lui en ces lieux. Il proféra une malédiction à leur égard et retourna à ses préoccupations: éviter de tomber dans le vide. Roc poussa un petit "awk" dans son dos. Le prince lui donna un bout de viande desséché. Au moins, il avait trouvé un compagnon dans cet exil...
Le soir tombé, Raginka revint, l'air préoccupé.
-J'ai trouvé une grotte pas loin d'ici, annonça-t-il. Mais elle est...comment dire...bizarre. En tout cas, elle n'est pas naturelle.
-Allons voir.
Arrivé sur place, Theris comprit les appréhensions de Raginka. L'entrée de la grotte avait été sculptée en bouche de bouche démoniaque, comme si il s'agissait d'un passage vers l'Enfer. Inspirant un grand coup, il pénétra dans la gueule, suivi d'un Raginka quelque peu effrayé.
La grotte avait été creusée en un immense couloir, avec un sol plat parfaitement lisse, et des lanternes accrochés sur les murs en forme de main, un feu verdâtre brûlant toujours à l'intérieur. Elles projetaient une lumière intermittente, jetant es ombres sur les murs qui, sembla-t-il au prince, ne correspondaient pas tout à fait à leur apparence réelle. Roc poussa un cri apeuré, mais Theris était plutôt fasciné. "Quels secrets doivent être cachés entre ces murs pour que l'on souhaite à ce point repousser les étrangers par une si glauque apparence! S'agirait-il de la tombe d'un roi?".
Arrivé à un certain point, le plafond se suréleva soudain à des hauteurs vertigineuses. Il n'était plus sculpté, comme s'il s'agissait d'une véritable grotte cette fois-ci. Une immense arche garnie de têtes de morts précédait un escalier descendant à des profondeurs gargantuesques. Theris vit une énorme chaîne brisée. Mais que devait-elle retenir?
Raginka hurla soudain, et prit la poudre d'escampette sans prévenir. Se retournant, Theris eut la réponse au pourquoi de la chaîne et de la fuite de Raginka.
Un squelette était jonché sur le sol. Comme tout ici apparemment, il était immense. Sa forme rappelait celle d'un reptile, avec une queue, un museau cornu, des rangées de dents, mais ce qui effraya le plus Theris, c'était la paire d'elle qui se situaient sur son dos.
Un dragon.
Mais un dragon mort.
-Reviens, poltron! Il risque pas de se réveiller avant des lunes, je te le garantis!
Raginka revint, l'air honteux mais toujours apeuré.
Theris se décida alors à prendre l'escalier, ce à quoi Raginka 'opposa:
-Non! Si ce dragon est mort, c'est que l'on l'a tué! Cela veut dire que quelqu'un est déjà venu ici, donc il n'y a sans doute plus rien à prendre.
-Cela ne coûte rien de regarder.
-Et qui te dit que ce n'est pas quelque chose de dangereux qui était gardé ici? Si ça se trouve, tu vas nous faire tuer avec ta curiosité, jeune fou!
-Héla! Je suis peut-être temporairement exilé, je te suis toujours supérieur! Mesure tes paroles donc! Très bien, j'irais voir seul. Je te permets de sortir, si tu veux: mais tant pis pour toi si tu tombes sur ces fous.
Et Theris emprunta l'escalier. Il était si long qu'il lui fallut une heure avant d'arriver en bas. Une fois arrivé en bas, Theris ne put retenir un sourire. La place était suffisante pour contenir quatre fois la cité de Kanionka, mais il n'y avait rien! Enfin presque, il y avait un fleuve qui partait dans une cavité, et une curieuse silhouette. Le prince s'y dirigea.
Il y trouva un squelette, d'humain cette fois-ci, ainsi qu'une barque dévastée. Il trouva aussi une arme. Il s'agissait d'un genre d'hallebarde, avec une lame de cimeterre accroché au bout ainsi qu'une lame de poignard fixée juste derrière. La lame était sertie d'émeraudes, et une tête de vautour était sculptée dessus à son bout. Prenant cela pour une bénédiction du dieu Ualapt, Theris se saisit de son manche et essaya de la soulever... sans succès. La lame était honteusement lourde! Il ne pouvait même pas la soulever de ne serais-ce qu'un centimètre!
Désespéré, Theris revint au cadavre. Il nota cette foi-ci qu'il portait des gants, couleur métalliques. Plutôt jolis. Le prince s'en empara. Au moins, ils n'étaient pas aussi lourds que l'hallebarde. Mais à quoi cela sert d'avoir une arme aussi lourde?
Il regarda de nouveau cette arme, la prit dans ses mains, la contempla quelques instants, puis la jeta au loin. Quel dommage qu'elle soit aussi lourde... Theris fit quelques pas en direction de l'escaliers, puis réalisa ce qu'il avait fait: il avait pu prendre l'arme!
Les gants augmentaient-ils sa force? Non, il lui semblait que les autres objets étaient aussi lourds qu'avant. Il en conclut que les gants permettaient de se saisir de l'hallebarde. La reprenant, il vit un détail qui lui avait échappé: quelque chose était écrit sur la lame: Il plissa les yeux et déchiffra: Charon.
-Ainsi soit-il! Ce sera la lame de Charon!

A moi !


Là où commence le sombrement...


Les Middenheimers se promenait dans la sombre forêt de la Drakwald. Au vu de leur vêtements miteux, troués et plein de sang, c'était des aventuriers ayant déjà eu à faire face à des combats. Cette ligue était mené par Marcus Streidmahn, un féroce guerrier borgne dont on disait qu'il était fils de Norsc.

Plus loin, au-dessus des hautes branches des arbres sans âge, une silhouette encapuchonnée observait les cinq mercenaires quand elle se retournait un arc à la main et une flèche encochée. La silhouette esquiva habilement un projectile de fronde grossier tiré dans sa direction et lâcha sa flèche, une autre déjà encochée. Son projectile avait transpercé une silhouette trapue mais néanmois petite, et couverte de poils. L'elfe cracha sur la dépouille sans vie de son ennemi. Cela faisait plusieurs jours qu'il affaiblissait les troupes sans fin de ses adversaires. Il se sentait mal à l'aise, ayant un terrible pressentiment. Il tira un mortel projectile sur un homme-bête caché dans les fourrés, celui-ci, prêt à hurler la charge ne pût dre rien de plus, et c'est ses autres corrompus comparses qui chargèrent l'elfe, le coeur empli de haine contre celui qui avait tué leur chef. L'elfe eu encore le temps de toucher mortellement deux individus poilus avant de sortir ses magnifiques lames d'une blancheur éclatante, qui fûrent rapidement teintées de rouge alors qu'il tuait deux Ungors.
L'elfe enchaîna encore quelques bottes sur ses maladroits adversaires avant d'éviter de justesse un javelot lancé avec un force surhumaine.
Alors qu'il pensait voir les rangs ennemis se clairsemer, il entendit un bruit de cor venant du nord.
Des Hommes-Bêtes à l'apparence plus robuste et trapue apparurent, tenant de grossières haches dans leurs mains bestiales. L'elfe tua encore quelques créatures avant qu'elles ne s'enfuient... et reviennent, tenant, non sans peines, des chaînes épaisses reliées au bras puissants d'un énorme minotaure, écumant de rage.
Les chaînes claquèrent, mais les Gors tinrent bon, les chaînes reprirent leur funeste son et les Hommes-Bête la tenant fûrent éjectés mortellement vers les fourrés de ronces.
L'elfe, voyant que s'il restait solitaire son destin était tracé, entama un chant mystique, celui qui appelle à l'aide les esprits de la forêt, celui qui dit la détresse. L'effroyable Minotaure, à la corne gauche cassée, racla le sol de ses noirs sabots puis fonça avec toute la puissance bestiale qu'il possédait vers sa frêle victime.
Alors que l'elfe pensait éviter la charge balourde de son ennemi, le temps semblait ralentir et l'elfe pût voir ses pieds entourés de noirs tentacules chaotiques.
La céature de la forêt subit tout le poids d'un minotaure en rage. Il attérit avec lourdeur dans un arbre et glissa en bas de celui-ci, une côte déchirant son corps fin et le visage en sang.
La créature au faciès de taureau allait lui asséner le coup de grâce lorsqu'elle fût blessée à l'épaule. L'elfe pût sentir la poudre à canon et entendre le bruit sourd d'une arquebuse, puis les ententes d'un combat monstrueux avant de s'évanouir.

Il fût réveillé dans un rustre lit de paille, apparemment rempli de puces et de vers. A côté de lui une silhouette discernable à travers un rideau gris de crasse semblait dormir. Une tête masculine apparut au-dessus de lui et dit avec une haleine qui en disait loin sur le précédent repas : "Franz, eul' l'elfe y s'est réveillé !". Une autre tête apparut au-dessus du lit, blonde cette fois : "Ouais, toi ta d'la chance qu'Marcus il était là, sinon t'était cuit toi, et pis nous aussi on a souffert, alos j'espère qu'ta un peu d'oseil à nous passer."

L'elfe se leva précipitamment, pris de quelques vertiges, mais la tête parfaitement claire : "Attendez, qui êtes-vous qu'est-ce qui s'est passé ?"
Le premier homme lui dit : "Bah... Moi j'ai tiré deux fois sur c'te bête là,et pis Franz l'a tailladé la bête avec ses "Joyaux d'Inja" comme y dit, après le boss, il a chopé la bête à main nues pour la retenir pendant qu'on la finissait, c'te bête là. Ca va pas ?"

L'elfe chancela et tomba sur son oreiller. Quand il se réveilla, quelques heures, plus tard, ce fût pour demander à Franz qui il était...



Voilà, c'est fini, pas très long, mais si un jour j'ai le temps, je continuerai.

Si je n'avais pas poster, c'est que je ne voulais pas être le seul participant

L'Épée d'obsidienne

Il y avait déjà plusieurs lunes que Kranvid' avait quitté sa tribu... Un bien long voyage, vers le nord, vers nul part... Ou plutôt, vers l'accomplissement de sa mission, assez vague d'ailleurs... Son chef, officieux il est vrai, l'avait charger d'aller quérir une arme magique, qui devait transformer l'avenir des Kroks Dur'... et surtout, permettre de faire passer son titre d'officieux à officiel... Si titre officiel il y a chez les peaux-vertes...

Leur complice, un fort puissant chaman gobelin, Norktra'Damus, lui avait laissé comme seules indications "fil vers l'nord! Laissss' l'Âme vert' t'guider! Les Éternel' Frères Bagarreurs t'laissss'ront trouver l'introuvab' si Bubba en est dign'!"

C'était un plan bien réfléchi... Après tout, il était basé sur la force WAAAGH! Comment Gork et Mork pourraient bien ne pas l'aider... Par contre, malgré l'absence d'embûches, ce voyages semblait s'éterniser... Même la puissante et rapide monture de Kranvid', un loup géant d'une blancheur hypocrite et d'une férocité peu commune, semblait ralentir la cadence... Plusieurs gobelins auraient tourné les talons depuis longtemps, mais c'était là que se trouvait toute la particularité de Kranvid'... Il persistait, continuait, sans se poser aucune question... Non pas par détermination, ni même par courage, sans plus par loyauté... Mais bien par pure folie, d'où son surnom, Kranvid' le Fou... En effet, d'une lucidité rarissime, ce gobelin pouvait discuter paisiblement avec une poignée de champignons pendant des heures, avant d'en arriver à une forte prise de bec avec ceux-ci et les achever en noble duel à l'épée... Bubba et Norktra'Damus exploitait certes son côté manipulable, mais après tout, son absence de jugement et de sens critique rendait ce dernier très utile, un allié tirant sur l'esclave dévoué et sans volonté, prêt à mourir sans se poser de questions ni trop savoir pourquoi...

Un bon jour, le gobelin Fou, se fiant à l'instinct de sa monture pour trouver ce qu'il ne connaissait pas, ouvrit les yeux, puis d'un regard creux, vitreux et louchant, aperçu une lugubre et bien terne forêt... Si tôt, il fut pris d'un long frisson, qui lui descendit tout au long de l'échine, pour disparaître dans un couinement involontaire de satisfaction... Sa monture l'avait mené à bon port...

"C'est t'y pas un' bonn' bête k'ce Wolfy... J'savais bien k'Gork et... Ooooh,! Ça c'tait un z'lie pipillon bleu... Woah! Une forêt... J'ai d'jà vu c'te forêt la kek part... On tourne en rond ou c'est v'là keks minutes..."

Suite à un plan bien mijoté et bien tourné, Kranvid' s'avança nonchalamment en cet inhospitalier donjon d'arbres tortueux... Le loup qu'il chevauchait recroquevilla alors ses massives épaules, comme s'il se préparait lui aussi à combattre des ennemis étrangers, inconnus et invisibles sous la musique que l'arme de son maître chuchotait en glissant hors de son fourreau... Le gobelin se mit alors à rire psychédéliquement, sans raison apparente... La forêt semblait habitée par des forces mystérieuses... Le vent murmurait de singulières paroles incompréhensibles et des bruits de créatures, pourtant invisibles à l'oeil, semblaient le suivre à la trace... Guettant son avancé... Ce qui amusait le gobelin à un certain point, sans qu'il ne sache pourquoi lui-même... Mais c'était sûrement bon signe, il se rapprochait certainement de son but...

Plus il avançait dans la forêt, plus l'air devenait lourde... Plus la lumière se faisait rare... Soudain, Kranvid' senti quelque chose lui grimper à l'épaule, il se remit à rire bruyamment en dévorant sans réfléchir l'araignée velue qui le chatouillait ainsi... Les Frères Bagarreurs n'avaient-ils rien d'autres que ce minuscule insecte comme épreuve? Cette arme, devrait être mieux gardée si elle était aussi puissante que le chaman l'avait laissé sous-entendre... Insouciant, il ne ralentit pas la course de sa monture, puis, essuyant le liquide visqueux de son repas improvisé, pénétra toujours plus profondément dans la lugubre demeure du trésor qu'il convoitait...

Suite à quelques minutes, les étroits sentiers hagards que semblait suivre son loup géant débouchèrent sur une grande clairière, étrangement, celle-ci était vivement éclairé, contrastant violemment avec le reste de la forêt. Un immense rocher dormait au centre de celle-ci, rudement sculpté, Kranvid' sembla y reconnaître le visage de Gork, ou était-ce celui de Mork, quoiqu'il en soit, un pommeau noir se terminant par une pierre verdâtre luisante et étrange dépassait subtilement de la gueule de l'effigie...

Le gobelin s'approcha alors tranquillement, maniant sa monture comme si cette dernière n'était qu'un prolongement de son propre corps... Par contre, une fois à proximité de la statue, les présences qui l'avaient jusqu'ici épiées et suivies discrètement et passivement se manifestèrent d'un seul coup! Une marrée composée de plusieurs dizaines d'araignées géantes l'encerclèrent en un instant... Kranvid' frappa son casque de son bouclier, comme pour y faire raisonner une idée brillante, puis chargea à pleine vitesse vers les ennemies octopèdes, riant du plan diabolique qu'il venait de mettre au point en si peu de temps...

Courant en tous sens, tournoyant son épée et frappant de son bouclier, pendant que son loup distribuait coups de mâchoire sur coups de mâchoire, par leur fureur et leur ferveur, les deux combattants mirent en déroute et à mort la totalité des assaillants, non pas sans avoir encaissé quelques dardages et morsures ci et là... Riant devant le sang et le poison qui ruisselet et se mélangeait sur le sol de la clairière, Kranvid' descendit de sa monture, ramassant une longue patte qui traînait, coupée, non loin, pour en tester la consommabilité... Il la rejeta promptement au loin, crachant son dégoût par terre... Il marcha ensuite vers l'arme qui l'avait conduit jusqu'ici, doucement, examinant la sépulture de celle-ci... Il déposa alors la main sur le pommeau, pour tenter de libérer la lame de la roche... La pierre précieuse qui ornait le manche se mit alors à briller davantage, une lueur toute aussi inquiétante apparue également de ce qui semblait être les yeux de l'effigie. Le roc se mit alors à craquer , tout autour de la lame, pour couvrir entièrement la surface du divin visage orque... Un silence de mort vint alors enterrer les chants hostiles de la nature, comme si le temps s'était figé, puis, aussi subitement, la pierre vola en éclat! Propulsant Kranvid', l'épée et les morceaux de pierre en tout sens!

Le Fou se releva, se secoua la tête, pour remettre ses idées plus ou moins en place, retirant les quelques cailloux de ses bottes et de son casque, puis chercha l'épée du regard, échappant quelques couinements et ricanements involontaires... Il la vit alors, reposant sur un lit de mousse, pas très loin... Il fit un pas en sa direction, lorsque, son regard fut soudain attiré là où jadis l'effigie de son dieu gardait égoïstement son trésor.

Une gigantesque et massive créature poilue y était juchée. Elle ce déplia lentement, déployant ses huit longues pattes dans toute sa splendeur... Il s'agissait là, sans aucun doute, de la mère des araignées, l'une de ces voraces bêtes gardiennes des sombres forêts... Plusieurs contes et légendes décrivaient ces créatures, mais bien peu de personnes pouvaient se vanter dans avoir affrontées... Kranvid', ne portant aucune importance aux histoires, et surtout, ignorant ce qu'était la peur, fonça au combat, tranchant net la première phalange de l'une des pattes avant de la bête, avant d'être projeté au sol par un puissant coup de mâchoire... Par une chance inouïe, le gobelin ne fut touché que superficiellement, , mais, sous la force de l'impact, en échappa tout de même son arme... L'arachnide fonça alors sur lui, l'immobilisant de par ses crochets puis dressa ensuite son titanesque dard pour l'empaler sans condamnation!

Au moment même où le monstre s'apprêta à en finir, le loup blanc de Kranvid' bondit dans le dos de l'araignée, lui dévorant voracement les yeux et lui faisant ainsi momentanément lâcher l'emprise que celle-ci avait sur son maître... Le gobelin roula alors sur lui-même, pour saisir son épée, qu'il vint planter dans un geste vif comme l'éclaire dans le céphalothorax de cette dernière, qui s'effondra aussitôt dans un cri horrible et strident...

Kranvid' ne pris pas même la peine de retrouver son souffle, comme s'il ne réalisait pas qu'il venait tout juste d'échapper à la mort... Il alla ramasser l'épée noire qu'il avait libérée de la roche, en la saisissant, les cieux semblèrent s'obscurcir... Sans y porter aucune attention, il enveloppa l'arme divine en un vulgaire tissu d'un banal accueille... Il l'attacha à ses bagages, puis monta sur son loup, partant à toute vitesse retrouver son chef!

Le voyage du retour sembla plus rapide, toujours sans embûche, comme si les vents de la WAAAGH! l'accompagnaient... De retour au village, il passa par le lieu de rencontre secret de Bubba et Norktra'Damus, qu'il trouva posté sur une butte, guettant son retour impatiemment... Lorsqu'il dévoila le trésor à son chef, celui-ci esquissa un malin sourire, le destin de sa tribu allait bientôt changer...

arg! j'espère que j'aurai le temps de poster ma nouvelle d'ici le 20 (surtout de l'écrire en fait^^) mais j'ai une bonne idée, ce serait dommage

Je vais être bien franc avec toi, j'espère que tu n'auras pas le temps T'es trop doué en écriture

Je participe, il me reste plus qu'à l'écrire...et à trouver une idée de scénario...

En voilà un autre qui est doué

Allons, je rigole! Bonne chance à tous, j'espère pouvoir lire vos petits bijoux de textes!

bon, ma nouvelle est en cours de finition, je la poste demain soir, ne cloturez pas les inscriptions avant minuit

Pareil, je galère pour trouver une fin potable, mais je devrai la poster d'ici peu.

Ah ah! Donc, je clo^ture les... Baaah non, je rigole

On et seulement le 19... puis demain, eh ben, vous aurez toute la journée bien entendu puisque ici, mon minuit arrive plus tard que chez vous

Voilà la mienne, j'ai completement changé de style de narration...je sais pas ce ca donnera, j'espère que ca vous plaira.







Le ciel était noir, clairsemé de temps à autre par un coup de tonnerre monumental. Les montagnes cernaient la plaine tel les dents des mâchoires d’un monstre d’un temps oublié…
Une épaisse brume à la couleur jaunâtre et aux relents de chairs décomposées recouvrait l’ensemble de la vallée. L’ennemi est là, je le sais. Toutes ces décennies, ces siècles à traquer cette abomination à travers la monde… Un heureux coup du sort avait forcé Dreashskar, l’Ignoble, le Perfide, l’Innomé et ses troupes à se réfugier dans cette vallée sans issue.
Je me nomme Rhonnahn, et c’est bien la seule chose dont je suis sûr à propos de moi. Je ne saurais dire où et quand je suis venu au monde, mais cela a eu lieu il y a des siècles de cela. Mes dernières pensées sont enregistrées dans la gemme que vous avez dans les mains, pour que quelqu’un puisse savoir comment cela a fini, comment après plus de dix-sept longs siècles de traque, j’ai retrouvé Dreashskar, le traître, l’ignoble seigneur elfique, le fils favori de Slaanesh… Dreashskar le Pèlerin Noir.
Notre rivalité dépasse l’entendement des êtres humains normaux, mes anciens souvenirs remontent à une époque où les elfes était un peuple unis contre les forces du Chaos, une époque le grand Ænarion dirigeait ses hordes étincelantes. Une époque où son bâtard de fils, le futur Roi Sorcier ne faisait pas encore parler de lui…
Dans mes rares souvenirs, si tant soit que ce soit bien mes souvenirs et non pas un maléfice de l’ennemi, Dreashskar fut mon ami le plus proche, à tel point qu’aucuns elfes ne parvenait à comprendre le lien qui unissait un prince elfe à un simple humain, moi…
Puis vint les événements comme le monde ne devrait jamais avoir à revivre, la mort d’Ænarion, la grande guerre contre le Chaos, l’avènement de la grande Prophétesse Morathi, et de son fils maudit, la Déchirure…
Les frères se tournèrent l’un contre l’autre, l’ami contre l’ami… ce fut à ce moment que Dreashskar dévoila l’étendue de sa trahison, lui un ami fidèle, le prince qui mena ses troupes contre les hordes démoniaques du nord, un infâme traître à la solde du Prince du Chaos, prêt à dévaster ce que nous avions mis tant de temps construire ensemble, et cela contre une simple promesse de puissance…
Je ne vous mentirai pas quand je dis que j’ai secrètement nourri l’espoir de le faire rentrer dans le droit chemin, de retrouver l’ami d’autrefois. Mais au cour des siècles, les dernières bribes d’espoir qu’il me restait se sont étiolées avant de se muer en une profonde tristesse puis en une haine respective, à tel point que nous sommes prêts à sacrifier les hommes et femmes autour de nous pour obtenir l’ascendant sur l’autre. Et c’est précisément ce qu’il va se dérouler au pied des montagnes de Shaggohod, les Pointes de Naggaroth.
L’armée qu’il a réunis est gigantesque, des régiments d’elfes en armures noires teintées de pourpre, prêt à obscurcir le ciel de carreaux d’arbalètes, des chars tractés par de redoutables Sang-Froid de Lustrie, et depuis peu, il a obtenu l’appui d’un seigneur du grand nord, lui et ses légions de guerriers du chaos, de redoutables guerriers plus puissant qu’une dizaine d’hommes ordinaire. La présence de tous ces adorateurs de Slannesh est insupportable, l’affrontement est inévitable.
Mais la menace la plus pressente vient de Dreashskar en personne. Il était autrefois un bretteur hors pair doublé d’un tacticien de géni, mais son révulsant Dieu l’a doté d’une puissance au-delà de l’imagination, il n’est plus un elfe, il n’est pas un redoutable démon, il est autre chose, une création comme seule le Chaos peut en avoir l’idée. un être dont la seule présence suffit à faire plier les plus puissants héros, aux pouvoirs dignes des récits de jadis…
Ce que je lui oppose ? L’armée la plus hétéroclite que l’on puisse croiser sur terre, des humains, des nains des elfes et même des puissants saurus envoyé par Mazdamundi pour m’aider dans ma tache. Comment cela est-il possible ? Je n’en suis pas sûr moi-même, mais mon nom signifie « Le premier » et à la fois « Le Réunificateur » dans la langue des vénérables seigneurs de Lustrie.
J’ai le pouvoir de rassembler les peuples sous ma bannière, ma seule présence suffit à apaiser les conflits d’autrefois dans le cœur de ceux que je croise, le parfait contraire des pouvoirs de Dreashskar. Maintenant que l’un d’entre nous va trépasser, je me rends compte avec horreur que j’ai utilisé ce dont pour des fins personnelles et non pour servir un but plus noble : j’avais le pouvoir de rallier les peuples contre les armées du chaos, la possibilité de réunir une armée suffisant vaste pour briser celles du Chaos, mais au lieu de cela j’ai usé de ce pouvoir pour ma vendetta contre mon ennemi, sacrifiant par-là même des centaines de vie dans le but de l’approcher…Je ne vaux peut-être pas mieux que lui après tout…
Mais d’où me vient ce pouvoir ? Je n’en sais rien. Mes souvenirs et mes cauchemars me laissent croire que je suis immortel, que je suis venu au monde il y a des millénaires de cela : dans mes rêves je revois la chutes des portails, la terreur, les armées de Démons Majeurs, de titanesques cités de métal volantes disparaissant dans les ténèbres… s’agit-il là de véritables souvenirs ou seulement d’une autre illusion envoyé par l’ennemi ? Il s’agit d’une des raisons de cette vendetta, je sais que Dreashskar connaît la vérité sur mon passé, et je tiens à savoir qui je suis en réalité avant de trépasser. Mais s’il s’agit d’hallucinations il est possible que tout cela soit un mensonge…que nous n’ayons jamais été amis…que tout cela ne soit qu’un subterfuge pour mener des milliers d’âmes au massacre.
L’énormité de la situation me sidère, je tremble à l’idée d’avoir été manipulé, que cette traque depuis les confins de Norsca, aux étendues verdoyantes de Cathay en passant par les paysages désolés de Zaâr-Naggrund, ne soit en fait qu’un jeu pour ce monstre rompu a la manipulation des esprits…
Mais lorsque je regarde autour de moi, je ne vois que les visages confiants des guerriers sous mes ordres, convaincus que je les mènerais vers une victoire écrasante contre un ennemi terrifiant. Si je ne parviens pas à évacuer mes pensées troublantes, au moins je les mènerais contre les lignes ennemies pour une bataille dont on contera les faits d’armes durant des siècles.
Perdant patience, je m’avance sur un promontoire rocheux couleur de jais. Balayant la plaine brumeuse d’un regard mêlant haine et fébrilité, je lève Poigne Divine, mon gantelet ensorcelé, récupéré sur le corps sans vie d’un mage de la lointaine Inja. Imposant ma volonté aux miasmes mutagènes, je les force à sa dissiper sous l’effet d’une brise irréelle. Le spectacle qui s’offrit à moi me glaça le sang, une armée forte de plusieurs dizaines de milliers d’adorateur de Slaanesh de tout poil. La simple vision de cet ost sans fin fit souffler un vent de panique dans mes rangs, qui m’obligea à apaiser leurs âmes, de ma position surélevée tous pouvaient apercevoir la lueur iridescente de mon épée millénaire Châtiment. Sa sainte lumière revigora le cœur des guerriers de mon armée, nous étions prêts à livrer le dernier combat.

L’ennemi prit l’initiative, dès que la brume fut dissipée, l’armée de Dreashskar se mit en branle. La lueur de Mannslieb et Morslieb fut obscurcit par les volées de carreaux noirs. Cela aurait mit en déroute n’importe quelle armée, mais mes guerriers ne cillèrent pas le moindre instant. Je ne saurais vous décrire la magnificence de cette bataille, mais la cruauté et la barbarie furent porté à leur paroxysme. Bien que contrebalancées par les exploits martiaux des maîtres escrimeurs elfiques et humains, la bataille pourrait se résumer à un massacre généralisé, où défenseurs du bien et héros de légende affrontaient renégats et monstruosités mutantes.
Je me jeta dans la mêlée, chaque frappe de mon épée ôtait la vie à un serviteur de Slaanesh.
La bataille tourna implacablement en faveur de l’ennemi, car bien que valeureux mes hommes étaient clairement en sousnombre, il me fallait couper la tête du serpent pour stopper ses élans meurtriers, il ne me reste plus qu’à trouver Dreashskar pour l’occire.
Je dus pourfendre de multiple adversaire lors de ce jour funeste, mon armure d’ébène fut tachée de sang et autres substances peu ragoûtantes. Je sens mes muscles faiblires, cela plusieurs heures que je me bats, mais je n’abandonnerais pas pour autant. Un grognement sourd parvint à mes tympans…par expérience je sais que ce sont les créatures les plus massives qui émettent les fréquences les plus basses. Je me retourne pour faire face à un immense et musculeux Enfant du Chaos, la créature me surplombe de plusieurs mètres. Je n’eu pas le temps de porter la moindre attaque, un membre désarticulé du monstre me percute, j’atterris une dizaine de mètre en arrière, mon épée quitta ma poigne pour se planter dans le sol boueux, hors de ma portée.
L’immonde monstruosité se précipita dans la ma direction dans un fracas épouvantable, je suis désarmé mais pas prit au dépourvut. Calmement je tends Poigne Divine dans sa direction, une lumière vive se forme autour de mes doigts, d’un seul ordre mental, je projète cette vague d’énergie vers l’Enfant du Chaos sous la forme d’une rafale d’éclairs orangés.
Le monstre ainsi foudroyé émet un cri de douleur larmoyant avant de trépasser. Je ramasse mon arme, et me dirige vers le gros de la bataille.
Dans la fureur du combat, je me retrouve face à face avec ma nemesis, l’ignoble Dreashskar. Ce moment, je m’y suis préparé depuis maints et maints siècles. J’ai imaginé toutes les fins possibles pour ce duel, mais à présent cela n’a plus la moindre importance, l’un de nous doit mourir ce soir.
Par les dieux, il a tant changé depuis notre dernière rencontre, sept cent ans auparavant. Sa peau, autrefois rosée, à laissée la place à une couleur laiteuse, ses yeux ne sont que deux globes d’ébène inspirant dans mon âme une infinie terreur. Son corps jadis gracile à laissé place à un corps musculeux recouvert d’une lourde armure d’acier sombre, décorée d’ergots d’ivoire. Il manie une titanesque hallebarde gravée de runes chaotiques, dont chaque coup provoquait la mort de plusieurs de mes hommes. Je restais là à l’observer, comme hors du temps, à contempler l’ami de jadis, l’ennemi, un être dont la terrible majesté n’était concurrencée que par sa folie meurtrière.
Ce furent les hurlements de douleur de mes hommes qui me firent revenir à la raison, ces hommes se sont battu pour que cet instant puisse avoir lieu, je ne pouvais les décevoir, pas maintenant…
Criant ma colère refoulée, je bondis sur Dreashskar, Châtiment à mes cotés, prête à lui trancher la tête…
Mais comme par magie, il se retourna pour parer mon attaque, et ce en un battement de cils, je restais coi devant cette démonstration de talent. Nous nous fîmes face de longues seconde durant, mais il brisa la situation par une attaque fulgurante, s’ensuivit une suite sans fin de coups et de parades. Nos armes s’entrechoquèrent pour libérer nuées d’étincelles ou éclairs d’énergie pure. Ce combat se déroula comme s’il avait été répété une centaine de fois par le passé, chaque attaque était d’une précision parfaite, chaque parade effectué au moment le plus opportun.
Mais alors qu’extérieurement nous luttions pour la victoire, mentalement nous entamèrent une discussion comme nous en avions des millénaires auparavant. De sa voix sombre et langoureuse, il tenta de me corrompre, me promettant la vérité sur mes origines si je j’embrassais la cause de son dieu dépravé. Dans ses mots viciés, je retint la façon dont il m’appela : Le premier des hommes.
Mais lorsque je voulu en savoir plus sur la signification de ses paroles, il réitéra son offre de le rejoindre. A chacune de mes tentatives, il trouvait une habile parade. Comprenant que je n’en tirerai rien, je me concentrai sur notre duel.
Mais suite à un moment d’égarement je posa mon regard dans le sien, dès lors je fut plus en mesure de résister à ses pouvoirs corrupteurs…mes membres refusèrent de répondre, j’étais à sa merci.
A genou, luttant de tout mon être pour arracher mon esprit à ses maléfices, je m’attendais à sentir le tranchant de sa hallebarde sur ma nuque. Mais il n’en fut rien, à la place il se posta fièrement devant moi et me désarma, me tendant même sa main, me demandant de le rejoindre, que l’on pourrait régner sur le monde, que je serai en mesure de connaître la vérité sur mon passé, sur mes cauchemars…
Alors que tout sembla perdu, une force incroyable se diffusa dans tout mon corps, mes yeux virèrent au bleu ciel, crépitant d’éclair d’énergie. Dans un cri de rage, je parvint à me défaire de l’envoûtement pour envoyer mon poing vêtu de Poigne Divine en direction de son cœur. Mon gantelet traversa son armure démoniaque et ses chairs, mais au lieu de tenter de se défendre il me regarda en souriant. Dans un dernier souffle il me déclara qu’en faisant ceci je ne connaîtrai jamais la vérité.
Poussant un hurlement de rage infini je concentra toutes mes forces dans mon gantelet, ce qui eu pour effet de faire exploser le corps de Dreashskar dans un déluge d’éclairs bleutés.
Sous l’effet du choc psychique, je sombra dans un état de semi-inconscience, incapable de réagir avec la bataille qui m’entourait.
Dans cet état cataleptique, je sentis plusieurs de mes souvenirs s’effacer de ma mémoire, en particulier ceux concernant mes cauchemars. Je n’ai pas la moindre idée de la signification de tout ceci, et je ne pense pas vivre assez longtemps pour en connaître la cause…

Autour de moi le cour de la bataille s’inversa, privé de leur maître, les elfes noirs perdirent fois en leur capacité. Le seigneur du chaos qui s’était allié à Dreashskar fut occis par un de mes lieutenants elfiques, et donc privé de leur lien avec le plan matériel, ses légions démoniaques quittèrent notre monde, et donc la bataille. Mes troupes se retrouvaient en situation de supériorité, l’issue de la bataille fut rapidement décidée, au crépuscule, on ne retrouva plus le moindre serviteur du Prince du Chaos en vie à des lieues à la ronde.
Une nouvelle journée se lève, mes troupes sont brisées mais sont fières d’avoir vaincu un adversaire si puissant. La route est longue mais nous prenons le chemin qui nous mènera dans nos pays d’origine… Mais pour moi, ceci est un nouveau départ, je peux commencer une nouvelle vie. Mon ennemi de toujours n’est plus, et de nouvelles questions me hantent. Peut être est-il temps d’utiliser mon pouvoir pour le bien de tous…
Qui du passé ou du futur dois-je choisir ?
Si vous qui tenez cette gemme dans les mains, n’avez jamais entendu parler de moi, c’est que j’ai choisi de trouver mon passé…

Et ben ...
Elle est vachement bien ...
Par contre, j'ai un peu de mal avec la fin ...
Pourrais tu me l'expliquer ?
*Kroak, un peu con aussi ...*

Ma nouvelle est finie, me reste plus qu'à finiauler un peu ...
Par contre, une nouvelle, ça a quelle taille ?
Pasque la mienne a plus de 2 pages Word !!!

C'est tout? J'en ai déjà écrit qui en font 6.

Oui, mais je veux dire pour ce concours ...
Pasque je peux aussi faire une nouvelle de 10 voir 15 pages !
M'enfin là, ça s'approche du récit ...

Bon texte... Pour la fin, c'est simple, s'il aurait choisi d'utiliser son pouvoir pour le bien de tous, tout le monde aurait entendu parler de lui, puisqu'il aurait réuni tous les peuples dans la paix, mais bon, visiblement, il a choisi de traquer son passé, retrouver ses origines... Puisque le porteur de la gemme, nous, ne connaissons pas ce personnage otre dans ce qui est relaté dans l'orbe... M'enfin, c'était plus facile à comprendre dans ma tête

Le seul truc qui m'a titiné lors de ton récit, c'est que tu change trop souvent de temps de verbe... C'est pas logique... Passé présent passé présent... Il devrait relater son hisoire tout au passé... M'enfin... Bien quand même! Idées et persos bien original!

Ahhh !!!
J'ai compris !!!
Et il aurait relaté son histoire dans une gemme ...
Ok ...

Bon faut que je finisse la mienne ...

Tu me fais Jurassik! Tu m'as donné une super idée d'histoire mais il est trop tard pour que je l'écrive en entier!
(suite de jurons de toutes sortes et de toutes langues connues de Theris)
Bon, ce sera pour une prochaine fois...

Bon, voilà la mienne ...
Elle est longue mais je la trouve assez bien ...
J'ai pas eu le temps de l'améliorer et je la poste maintenant car je ne suis pas là cette après-midi. Mais bon, elle tient la route ...



Le Chasseur frissonna. Bargr s’était réfugié dans une grotte pour profiter d’une courte nuit de repos. Il grimpait cette montagne depuis plusieurs jours et ces félins avaient du mal à suivre leur proie. La tempête de neige qui s’abattait dehors couvrait Ses traces et masquait son odeur. Il laissait tout de même des indices de son passage, Bargr avait repéré des déjections toutes fraîches ainsi que ses empreintes dans une caverne.
« Demain, peut-être … » pensa t’il avant de s’endormir, ses deux Crocs de Sabre allongé à ses pieds.

Le lendemain matin, la tempête n’avait pas diminué de puissance. Marmonnant dans sa barbe blanche, Bargr refit son paquetage et sortit de son abri. La neige tomba sur lui et, malgré sa cape et ses vêtements en peau d’ours, le froid le transperça jusqu’aux os. Le Chasseur se mit en marche tandis que Sid et Primo, comme il les avait appelés, reniflaient la neige dans l’espoir de retrouver sa trace. La pente de la montagne devenait de plus en plus raide et la neige qui tombait inlassablement cachait précipices et plaques de verglas. L’ascension du pic enneigé relevait d’une difficulté à mettre à l’épreuve un Chasseur tel que lui.
Après une bonne cinquantaine de mètres, Primo grogna.
" - T’as r’trouvé sa… Très bien … » Bargr observa rapidement la trace de sa proie et ajouta :
« - Il fatig’ … On l’rattrap’…
Il accéléra le rythme, ne s’arrêtant que pour examiner ses traces de plus en plus fraîches. Après deux heures de traque à ce rythme, Bargr s’arrêta et dévora avec ses compagnons félins une épaule de Rhinox crue. Il recommença à courir sans se reposer plus longuement. Il escalada des falaises à l’aide pics de fer, souleva ses Crocs de Sabre dans ces situations ne ralentissant jamais. Lorsque la nuit tomba, il s’arrêta, essoufflé, et chercha un abri pour se reposer. Il trouva rapidement un immense bloc de pierre soutenu naturellement par deux rochers et s’installa avec Sid et Primo.
« Demain … »

Le silence le reveilla. La tempête de neige avait cessé et le vent ne soufflait plus. Se relevant péniblement, Bargr admira un paysage des plus fantastiques. A l’horizon, des centaines de montagnes pointaient leurs pics enneigés vers le ciel. Un sentiment d’impuissance s’empara de Bargr alors qu’il contemplait cette immensité rocheuse. Il resta ainsi de longues minutes, la bouche ouverte, un filet de bave pendant à sa mâchoire.
Puis, il se secoua et repensa à la raison pour laquelle il était ici. Après avoir rapidement déjeuné, il remballa sa couverture et sa réserve de viande et recommença à suivre Sid et Primo. Bargr reprit l’allure de la veille mais ne put s’empêcher de regarder, émerveillé, les Montagnes des Larmes qui s’élevaient autours de lui.
Les traces qu’ils trouvaient n’étaient plus recouvertes par la neige et ses fauves avaient facilement retrouvé sa trace.
Alors qu’il s’apprêtait à déjeuner, Bargr le vit.
Quiconque se serait retrouvé face à lui aurait détalé dans l’instant. Mais pas un Chasseur. Et encore moins lorsque celui-ci s’appelait Bargr. Bargr-le-Velu-Brise-Géant.
Les deux ennemis se toisèrent du regard pendant quelques instants.
Sa proie se tenait à quelques toises de lui. Il le dominait de toute sa taille, soit plus d’une trentaine de pied. La silhouette du géant était amaigrie par sa fuite dans la montagne. D’innombrables blessures, plus ou moins graves, parsemaient sa peau rougie par le froid. Ses vêtements, sales et déchirés, ne protégeaient plus ses puissants mollets. De courts cheveux noirs couvraient le crâne du géant et une barbe poussait sur son menton.

Avant même que le géant n’est put esquisser le moindre mouvement, Bargr beugla et décrocha de son dos un lance-harpon gigantesque tandis Sid et Primo contournèrent leur proie. Voyant cela, le titan se jeta sur le Chasseur. Bargr visa soigneusement et le harpon fendit l’air avant de se ficher brutalement dans la cuisse du géant. Le reste du combat ne fut qu’un chaos indescriptible de coups, de chutes de grognements, de cris et de gerbes de neige. Sid et Primo bondissait sur le géant et s’enfuyait avant qu’il ne puisse riposter. Celui-ci frappait aveuglement autour de lui. Bargr esquivait, frappait, mordait la neige. Au bout d’un quart d’heure de lutte acharnée, le géant s’effondra dans la neige, vidé d’énergie et meurtri à chaque partie de son corps.
Il tenta de se relever mais les Crocs de Sabre le dissuadèrent de bouger. Bargr s’approcha tranquillement de la tête de la créature
« - Ton nom »
Comme le géant ne répondit pas, Bargr répéta sa question en hurlant dans les oreilles de celui-ci. Le titan se crispa et finit par murmurer :
« - Sefiro …
- Essaie pas d’t’echapper Sefiro … Vaudrait m’eux pour toi »
Sur ces mots, le Chasseur décrocha une chaîne de sa ceinture et noua les immenses mains du géant qui étouffa un grognement. Il se remit péniblement sur pied, sans un mot.
Il avait été eu. Il était prisonnier.

Durant les jours qui suivirent, le Chasseur et Sefiro descendirent la montagne en direction du campement des Ours des Neiges, le campement natal de Bargr. Le géant avait un appétit à tout épreuve si bien que Bargr du laisser Sefiro à la seule surveillance de Sid, tandis que lui et Primo chassait des Rhinox. Après plus d’une semaine de marche, le groupe arriva en vue des yourtes ogres. Bargr se retourna vers Sefiro et ordonna :
« - J’vais là-bas et toi, tu vas m’attendr’ dans c’te grotte … »
Le géant n’opposa aucune résistance et pénétra dans une caverne qu’il fallait connaître pour pouvoir la repérer de l’extérieur. Le sol était jonché d’ossements, de nourriture et de chaînes. Bargr se saisit d’une d’elle et accrocha Sefiro à un anneau encastré dans la paroi rocheuse.
« - T’as d’la bouff’ pour plusieurs jours … J’reviendrai bientôt … »
Le Chasseur sortit mais Sid et Primo surveillèrent Sefiro.

Lorsque Bargr entra dans le campement, des dizaines de Bonhom’ de Neige l’acclamèrent en piaillant. Le raffut des Gnoblars attira les ogres des environs.
« - Eh ! R’gardez qui v’là !
- Qu’est tu fais là, l’Velue ?
- C’est Bargr ! »
Un ogre plus grand que la moyenne s’approcha de lui et l’attira hors de la foule.
« - Alors, tu l’a ?
- Oui …
- T’as d’la chance, c’est d’main …
- Je sais … J’l’amènerai à l’aube …
Bargr s’éloigna et retourna à la caverne où Sefiro était emprisonné, non sans écraser un Bonhom’ pas inadvertance.

Le lendemain matin, au lever du soleil, Sid reveilla Bargr. Le Chasseur se releva et flanqua un coup de pied magistral à « son géant ». Sefiro se réveilla un grognant.
« - C’est l’Grand Jour pour toi. »
Le géant soupira bruyamment et se leva. Bargr détacha alors la chaîne qui retenait Sefiro au mur, mais laissa les fers aux mains du géant. Le Chasseur sortit de la grotte précédé de Sefiro, tandis que Sid et Primo fermaient la marche. Ils rejoignirent le village où tout les habitants du village l’attendaient en silence. On n’entendait aucun bruit et même les Gnoblars ne parlaient pas. Voyant Bargr et le géant avançait, les ogres s’écartaient en chuchotant puis formèrent un demi-cercle devant la plus grande Yourte du village. Bargr et Sefiro se retrouvèrent au premier plan. Tout à coup, un baillement gargantuesque déchira le silence du camp. Quelques minutes plus tard, un Ogre impressionnant apparut à l’entrée de la hutte.
Le Tyran des Ours des Neiges. Kormé-de-Glace.
Tandis que Bargr poussait Sefiro en avant, tous les habitants du campement entonnèrent alors ce chant millénaire que l’on connaît dès son plus jeune âge …
« - Joyeux anniversaire, joyeux anniversaire, joyeux anniversaire, Kormé, joyeux anniversaire ! »

Et voilà ma nouvelle comme promis^^





















félicitations à ceux qui ont réussi à la lire jusqu'au bout^^

... bon... je me coltinerai la dernière place...

Pourquoi le monde est si injuste ? TT

désolé j ai pas eu le temps pendant ces vacs, dès que j en aurais et que je serais inspirés j ecrirais, meme une fois le concours fini, voir 1 mois apres ^^ je la mettrais

Un peu longue, ton histoire, B3l3t....

un peu courte, la tienne ^^