OWCW : Duel de Mages

Cela faisait bien longtemps que Skrrit'ich ne s'amusait plus : les batailles étaient loin, il se faisait vieux et sa colonie s'ennuyait également, à cause du pauvre nombre de guerres qu'il y avait eu dans les souterrains... Cependant, c'était sans compter sur l'ingéniosité typiquement "skavenesque" du Prophète Gris : il voulait une bataille, il l'aurait, il l'aurait à la hauteur de sa puissance, il aurait : un duel de mage !

Quelques jours plus tard, des messagers rats partirent dans les coins du monde, distribuant leur messages parmi les villes et les forêts, parmi les montagnes t les mers...

Mais Skrrit'ich se demandait si ses adversaires serait à la hauteur de sa puissance...


Voilà, une ptite introduction à l'OWCW des mages... Si j'arrive à avoir le temps, je continuerais avec l'arrivée des participants et les matchs ensuite...

Si quelque chose cloche dans mes récits, merci de me le faire savoir, par MP ou par message, voilà, merci !

La suite, après mon tour contre BB :

Le Prophète Gris s'impatientait : voilà plusieurs jours qu'il avait envoyé ses messagers et aucun mage n'était arrivé. Il passait ses journées à attendre au pied du pilier magique qui accueillerait ses adversaires, lançant des Malefoudres aux esclaves qui passait un peu trop près.

Enfin, un jour, environ 4 d'après les calculs du Skavens ; le pilier se mit à luire d'une luerte verte et bientôt, des orques sortirent, comme éjectés du pilier et frappèrent le pavé brutalement, suivit bientôt par un gobelin en robe noire qui apparement semblait content de lui. Il s'assit et regarda où il était et se leva, groggy.

"Eske tu peux m'dir où é ma chamb', en attendant lé otr' ?" dit le gobelin d'une voix aigüe, criarde.

"Hum, tu es la première chose-verte qui arrive, quit quit ! Esclave te dire où se trouver chambre de chose-verte !"

Un esclave sortit de derrière une teinture, craintif. Il se dépêcha de passer devant son maître et tira sur la manche du chaman, pour lui indiquer de le suivre. Le gobelin partit avec l'esclave, suivit par sa garde personnelle d'orques qui ne savaient pas vraiment ce qu'ils faisaient ici.
Après qu'ils eurent disparu, le Prophète Gris ne pût se retenir : "Chose-Verte faible, plus d'adversaires, plus de choses-ennemies ! Quit Quit !"

Cependant, alors qu'il se retournait, le pilier se remit à luire...

L'Homme-Rat se tourna juste à temps pour esquiver le cadavre du messager qui vola à travers la pièce et s'écrasa dans le mur de pierre gris avec un bruit mou. Le Prophète gris vit ensuite l'un des nouveaux participant, en fait, c'était plutôt une nouvelle participante qui venait d'arriver, dans un tourbillon de vents noirs.
Elle était pourvue d'une beauté froide, presque maléfique : son tein laiteux tranchait avec ses abondants cheveux noirs, assemblés en une coiffure compliquée, toute de tresses et de cheveux tirés en arrière. Elle était très peu habillée et son faible nombre de vêtements étaient d'n cuir aussi noir que ses cheveux : de ses épaules dénudées commençait une longue robe très échancrée, qui se terminait déchirée sur ses cuisses, elles aussi d'albâtre.

Elle dit, d'une voix moqueuse et impérieuse : "Un vulgaire messager pour moi, la grande Kalaya, je vois que les hommes-rats ont un certains sens de l'humour !". Des rires retentirent derrière elle : toute une assemblée de sorcières elfes noires se tenaient derrière elle : c'était certainement ses disciples, au vu de leur obéissance totale à la sorcière.
"Et bien, puisque vous m'avez amenés dans ce trou à rats" de nouveaux rires "j'espère que vous aurrez au moins la décence de m'indiquer l'une de vos pièce qui puisse être considérée comme une chambre." Encore des rires, discrets, fourbes. "Sinon..." Elle lançat un faible sort de destruction sur un esclave qui passait par là et celui-ci explosa en une gerbe d'organes et de sang. "Et bien, j'attends !"

Skrrit'ich jugea préférable d'envoyer un esclave à sa place, afin d'éviter de mettre en pêtard cette Chose-Elfe, qui paraissait déjà sur les nerfs. Il sentit une vibration magique, indiquant sûrement que l'esclave qu'il avait envoyé venait de se faire tuer. "Bah, ça donnerra manger-manger aux rats-ogres qui se trouvaient dans sa chose-forteresse. Il alla à la salle de banquet, affamé après des jours d'attente : son stratagème pour montrer qu'il était le plus fort allait marcher à merveille. Il devrait juste se méfier de la nouvelle venue. Un petit poison servirait sûrement à l'affaiblir pour qu'il puisse la battre facilement. Quant au gobelin, il parraissait tellement écervelé qu'on avait du mal à croire qu'il avait pût venir là. D'ailleurs Skrrit'ich l'aperçut dans sa salle de banquet, toujours entouré de deux gardes orque, les autres se battant apparement au fond de la salle pour "Eul' dernié truk' bon à bouffé"...

(Faut que j'avance un peu moi, les matchs ont déjà commencés...)

Le lendemain, Skrrit'ich fût réveillé par un esclave qui l'informait qu'un voyageur était arrivé, le demandant. Une Malefoudre et quelques mètres plus tard, le Prophète Gris arriva devant un trou béant dans son mur. Devant l'orifice se tenait la plus grande créature qu'il avait vu : un ogre gigantesque, d'au moins 4mètre50, et devant au moins peser son poid en Rhinox. Il avait sa peau grise couverte de tatouages et d'instruments de boucheries divers, ainsi que d'autres choses que le Skaven semblait en déchiffrer qu'il s'agissait de trophées de guerre.
"Chon bon, vos zamuzgueul' !". Skrrit'ich dt lever la tête afin de voir la bouche du géant, apparemment heureux de mastiquer un esclave qui s'était rendu à la porte. L'homme-rat le questionna :
"Est-ce que Chose-Ogre être là pour tournoi ?". Son interlocuteur semblait réfléchir à la question et dit, quelques secondes plus tard : "Ouaip ! On m'appelle Gurk." Deux voix criardes reprirent en chanson les dires du Désosseur : "Il s'appelle Gurk, Gurk le Dééélicaaat !"
Des formes goblinoïdes dansaient sur les épaules de l'ogre. Skrrit'Ich reprit : "Euh... pourquoi n'êtes vous pas passés-passés par l'entrée ? Quit Quit !". L'ogre fit un haussement d'épaules et montra de l'épaule une forme blanche, maladive qui se trouvait derrière lui ; les deux gnoblars sur ses épaules tombèrent au sol dans un bruit dur et des cris aigüs :
"Mon pot' Garbleuk m'a dit qu'il connaissait un chemin plus court, alors je l'ai suivi." "Son pote Garbleuk, lui a diiiit, qu'il connaissait un chemiiiiiin plus couuuuuuuuuuuuuuuuuuuurt !" reprirent en coeur les gnoblards, nullement choqués par leur chute.

L'ogre blanc qui se trouvait derrière Gurk reniflait d'un air triste le reste de la dépouille d'un esclave skavens, laissé là par le Désosseur.
"Alors, on s'la fait quand s'te baston ?", reprit par les Gnoblars : "C'est quand la baston ? C'est quand la bastooooooonnnnn ?" (sur l'air d'une chanson qui deviendra Barbie Girl du groupe Aqua). Le Prophète Gris répondit : "Patience chose-ogre amie amie, il faut plus de gens ! Mais en attendant, je peux te donner une salle pour que tu puisses te reposer. Quit Quit !" Gurk analysa l'information puis dit : "Ya d'la place pour mes gars et une ptite collation ?" "Y a-t-il de la place, pour moi et mes compagnoooooons ?" reprirent en coeur les gnoblards. Skrrit'ich reagarda de ses yeux perçant en direction du tunnel : il y avait au moins plusieurs tribus ogres qui se tenaient dans le tunnel. Le skaven déglutit : "Euh... Oui-Oui, nous avoir beaucoup de place. Quit Quit !"

Il indiqua ensuite à l'ogre et à sa suite de suivre l'esclave et vit passer devant lui au moins cinq cent ogres, tenant chacun une massue et un Rhinox sur le dos. Décidement, Skrrit'ich était stupéfait par la suite des événements : avec tant d'antagonistes aussi différent, sa victoire promettait d'être belle. Il s'en alla rejoindre sa chambre, afin de penser à un plan machiavélique qui le hisserait en-haut du classement.

"Maître ! Maître !". Un esclave venait d'arriver dans la chambre du Prophète Gris, qui dût réprimer une envie maladive de nourrir ses Rats-Ogres avec. "Qui a-t-il ? Quit Quit !".

Le Skaven était exténué, les ogres avaient beuglés toutes la nuit en chantant chanson et en mangeant bruyamment, avant d'apparement faire un concours de pugilat avec les orques qui passaient dans le couloir.
L'esclave dit d'un ton rapide, sans respirer : "Yaundevosadversairesquivientd'arriveraupiliermagiquedevousmonmaîtreetilattend !". Une vermine de choc arriva lui aussi dans la chambre de son maître, l'air partielement amoché et la fourrure roussie.
"Maî...Maître, des lézards... ici..."

Skrrit'ich renifla sa malepierre en poudre pour se réveiller et partit accueillir son arrivant. Lorsqu'il arrive dans sa pièce, il dût se coucher pour éviter un corps de guerrier volant à travers la pièce. Là, dans sa pièce, un désordre innomable reignait dans sa pièce : des hommes-lézards et ses guerriers se battaient, dominés par l'imposante silhouette d'un Prêtre-Mage Slann qui lançit des sorts. Skrrit'ich ne dût sa survie qu'à ses réflexes : un éclair tomba sur l'endroit où le Skaven s'était tenu quelques secondes plus tôt. Il tenta de crier pour stopper le combat, mais n'eu pour réponse que des éclairs qui tentèrent de lui tomber dessus. Ce ne fût que lorsqu'une alliance d'orque et d'ogres alertés par les bruits du combat voulurent entrer dans la mêlée que les deux camps se rangèrent du côté de leu maître, des regards haineux dans les yeux.

Le Prophète Gris parla enfin, peu tranquille : "Bonjour, cher eux... amis..."

Il réprima un frisson et reprit : "Merci d'être venus si...nombreux..." "Loiseaufaitquitquit, mon esclave, va vous mener dans votre salle."

Un petit Skink s'approcha devant les Saurus et dit, d'une voix claire et bondissante : "Sa Sagesse Caatqui vous souhaite lui aussi sa bienvenue. Il dit aussi que l'echauffourrée qui vient d'avoir lieu n'est aucunement de sa faute. Le Skaven fit une révérence lorsque les Gardes des Temples passèrent devant lui, sans un regard pour les skavens qui les regarder passer. Skrrit'ich demanda un rapport à une Grande-Dent : "Que s'est-il passé ? Quit Quit !" La Vermine de Choc répondit : "Quand Lécarotesontcuit' est arrivé pour voir ce qu'il passé, les Choses-Lézards ont commencé à l'attaquer et le reste a voulu tuer les autres Skavens-Skavens, alors on était obligé de... venir vous chercher... ! Garuic Garuic !"

Skrrtit'ich comprennait mieux à présent : en faîtes, c'était ces menteurs de Choses-Lézards qui avaient commencé : au moins, il n'allait pas vaincre cette grosse grenouille pour rien !

Soudain, un guerrier vont le chercher...

"Maître ?" demanda-t-il au Prophète Gris "Des Choses-Plantes ont percées le mur-mur !" dit-il d'une voix exitée. Skrrit'ich, d'ailleurs, se fit mal à la main en voulant frapper sa Vermine de Choc. Il se fit donc accompagné jusqu'au trou béant dans le mur : là se tenait un arbre géant, qui tenait dans la paume de sa main un elfe. L'attention du Prophète Gris fût attiré par un gargouillis et la vision qui s'imposa à lui manqua de le faire vomir : un des gardes chargé de défendre le trou était accroché au mur par d'épaisses lianes, des feuilles et diverses végétaux sortant par ses narines, ses oreilles et sa bouche. Sûrement aussi par tous ses orifices. Son corps était crevassé de champignons multicolores et de toutes les formes.
Skrrit'ich détourna le regard du cadavre de son guerrier et vint à la rencontre de l'Homme-Arbre. Cependant, le géant végétal ne possédait aucune aura magique, celle-ci se trouvant autour du frêle elfe qu'il tenait dans sa main boisée. Le Mage Elfe di d'une voix posée :

"Bonjour à vous cher organisateur, j'ai reçut votre missive et je m'avance vers vous pour remporter ce tournoi. Mon nom est Edwin Till'Illan, et j'appartient au peuple des elfes des bois. Sachez que votre engeance ne s'est pas encore approchée d'Athel Loren, mais sachez que si un jour un museau pointe hors d'un trou, mon clan sera satisfait d'en accrocher son cadavre aux arbres."

Il s'arrêta un instant, réfléchissant à ce qu'il allait dire, puis reprit :

"Sachez que je n'aurais besoin de nulle paillasse pleine de puces que vous aimez tellement, je vais m'installer dans un coin de cette salle, avec ma femme."

Le Skaven se demanda ce qu'il entendait par "sa femme", mais il n'eût pas le temps de s'inquiéter de cettequestion : l'arbre venait de faire une genre de révérence et s'en était allé dans un coin indiqué par le mage elfe afin d'y faire pousser divers plantes et de s'installer.

Le Prophète Gris pensait enfin trouver du repos pour aller manger lorsqu'un esclave vint, prudent et rapide, vers son maître :"Maître, le pilier s'est mis à luire, et des choses-elfes sont arrivées-arrivées, et elles demandent à vous voir."
Skrrit'ich partit vers la salle où se trouvait le pilier, trouvant facilement son chemin dans le labyrinthe souterrain.

Il arriva dans la salle où un elfe était arrivé, entouré de ce qui semblait être ses gardes du corps. Le Skaven prit la parole :

"Cher ami elfe, je suis heureux de vous voir arriver ici ! dommage qu'il soit là ! Ils m'énervent ces choses elfes"

Il s'approcha de son invité et un guerrier prit son arc à la vitesse de l'éclair et tira un trait de sommation qui passa au-dessus de la tête du Skaven. L'elfe prit la parole : "Un plaisir non partagé homme-rat ! Je ne suis point venu pour votre duel stupide, j'ai seulement eu vent de la venue de cette immonde sorcière répondant au nom malsain de Kalaya, je dois la vaincre, le reste ne sera qu'une formalité. Mon nom est Daltharion, ne l'oubliez pas !"
Déjà arrivé, cet elfe l'énervait au plus au point, mais le Skaven bredouilla vaguement : "Oui...Prenez vos aises, je vous préviendrez lorsque le concours commencera..."

Il partit donc enfin manger, tandis que les guerriers elfes déployaient un siège où leur maître s'installa.

"Décidément, cet elfe ne manque par d'air, ce Dalmorpion mériterait qu'on l'empoisonne !"

Le Skaven s'arrêta dans le couloir. Du poison, bien sûr ! Il avait oublié qu'il était en train de reposer dans sa "Cave à Expériences". Il rebroussa donc chemin et partit dans un escalier secret...